Pat McQuaid, président de World Cycling, estime que le sport s’est considérablement amélioré et que les tricheurs ont peu de marge de manœuvre.
Depuis le début du XXe siècle, le cyclisme est en proie à une culture du dopage. Cela a radicalement changé en 1998 lorsque le scandale Festina a révélé l’importance de la consommation de drogue dans le peloton.
L’Union Cycliste Internationale (UCI) a pris un certain nombre de mesures pour s’assurer que les tricheurs potentiels ne sont pas négligés.
En juillet, un nombre record de 570 tests ont été effectués sur le Tour de France. Un seul cas positif, celui du Russe Alexandr Kolobnev, a été divulgué. Francesca Rossi, responsable antidopage de l’UCI, a déclaré que tous les autres tests étaient négatifs.
L’UCI attend toujours les résultats complets des 537 tests du Tour d’Espagne. Cependant, 511 tests au Tour d’Italie se sont révélés négatifs.
McQuaid pense qu’il y a eu un changement majeur au sein du peloton.
Le cyclisme est passé lentement d’un sport avec une culture de dopage à un sport qui a une culture inclusive.
L’Irlandais s’est prononcé contre la culture du dopage lors d’une conférence de presse tenue lors des championnats du monde. L’UCI est considérée comme un exemple dans la lutte contre le dopage. À bien des égards, le cyclisme est considéré comme un sport pionnier dans la lutte contre le dopage.
2001 a été l’année où le cyclisme est devenu le premier sport à proposer un test pour l’EPO. Cette hormone, qui stimule les performances d’endurance en augmentant le nombre de globules rouges riches en oxygène dans le sang, est introduite dans le sport cycliste.
L’UCI a été la première à proposer il y a trois ans un programme de passeport biologique. Un profil est un enregistrement de paramètres biologiques. Ce profil peut ensuite être utilisé pour comparer les résultats des tests ultérieurs. Rossi, responsable antidopage de l’UCI, a déclaré que plus de 21 000 tests ont été effectués depuis l’introduction du passeport biologique.
Rossi a déclaré que 955 coureurs faisaient partie de notre groupe d’essais à ce jour, contre 848 l’an dernier. Il a également déclaré que l’accent était désormais mis sur les tests ciblés et non sur les tests approfondis.
Elle a expliqué que les tests intelligents sont désormais possibles, mais cela ne signifie pas nécessairement que nous sommes stupides. Nous nous concentrons sur les coureurs qui ont besoin de plus de tests que les autres.
Même s’il a ses détracteurs, qui pensent que les athlètes peuvent tricher aux tests tous les jours, le passeport biologique est largement accepté par les organisations internationales antidopage et sportives.
Le Tribunal arbitral du sport a annulé plus tôt cette année les décisions du Comité national italien et du Comité olympique slovène de destituer Franco Pellizotti, Tadej Valjavec et leurs Comités olympiques respectifs. Cela a entraîné l’interdiction des coureurs pendant deux ans sur la seule base de la preuve de leurs passeports biologiques.
La Fédération internationale d’aviron a appliqué une politique sans aiguille plus tôt dans la saison. Depuis lors, le Comité international olympique a mis en place les règles pour les Jeux de Londres de 2012.
Bien que le scandale entourant Alberto Contador, triple champion du Tour de France, soit toujours ouvert à la résolution, le TAS examinera un test raté de l’année dernière. McQuaid estime que les tricheurs ont très peu de marge de manœuvre.
Il a déclaré que nous concentrerons nos efforts pour nous assurer que l’UCI fait tout ce qui est en son pouvoir pour lutter contre le dopage et que les tricheurs soient appréhendés lorsqu’ils le sont.
C’est la bonne façon de faire les choses. Il y a eu de nombreux drames au fil des ans, mais je ne les vois pas continuer.
